Le journal de Saone-et-Loire
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Le journal de Saone-et-Loire
Mickael Miro, le sourire comme étendard !
Les amoureux de la chanson française ont découvert sa voix et son regard aigue-marine, grâce à L’horloge tourne et son célèbre Dam Dam Déo , extrait de son premier album « Juste comme ça », certifié disque de platine, qui lui a valu, de mettre un pied dans la cour des grands.
Mickaël Miro confirme aujourd’hui, avec la sortie d’un nouvel opus « Le temps des sourires », douze nouvelles chansons hautes en couleurs (il est épaulé dans l’écriture par Lionel Florence artisan des succès de Florent Pagny ou Pascal Obispo) comme autant de toiles du peintre catalan du même nom.
Le JSL : Le premier extrait La vie simplement est un joli pied de nez à la morosité ambiante. À l’instar de Charles Trenet qui chantait « Il y a de la joie » en période troublée, vous fredonnez faussement naïf « Chanter la vie est belle en plein tourment/me fait pousser des ailes… ».
Mickaël Miro : « La vie simplement » est une thérapie de groupe ! J’essaie dans mes chansons de mêler les mots et les onomatopées pour qu’on puisse chanter. L’intellect et le futile. En période de crise, l’idée de crier « la vie est belle » me séduit. Mais je ne suis pas un donneur de leçon, tout ça reste léger. C’est comme dans « ma pétition » qui déclare le port du sourire obligatoire… « Venez signer ma pétition/partager la même ambition/qui peut changer le cours de l’histoire, c’est un sourire pour étendard ! ». Je chante simplement les valeurs auxquelles je crois, l’amour, l’esprit de famille, le bonheur d’être entouré de gens qui s’aiment.
« Quelquefois on porte en soi, toute la nostalgie des anciens… »
Le JSL : Après « l’horloge tourne », « le temps des sourires » évoque également la fuite du temps. N’êtes-vous pas un peu jeune pour être effrayé à ce point par l’évaporation des heures ?
Mickaël Miro : « J’ai quand même 34 ans et suis papa de deux jeunes enfants, ça change le rapport au temps. Je pense aussi que c’est une obsession familiale. Quelquefois on porte en soi, toute la nostalgie des anciens et c’est mon cas. Je suis né avec cette charge émotionnelle là… J’ai laissé aussi des bouts de moi à Roanne, ville où j’ai grandi. J’ai besoin de me ressourcer, de me nourrir de mes souvenirs « Des madeleines entières de bonheur/capturer l’impalpable/de nos vies sur-jetables/Ca vaut son pesant d’or ».
Le JSL : Vous rendez hommage à vos fans dans les « filles du premier rang », quels rapports avez-vous avec votre public qui est majoritairement féminin, allant de la petite fille à la grand-mère en passant par la jeune fille en fleurs…
Mickaël Miro : C’est tout nouveau pour moi car j’entame à peine ma deuxième tournée ces jours-ci. Mais c’est vrai que de retrouver des visages familiers au premier rang au fil des concerts, c’est troublant. Certains soirs je m’accroche à leurs lèvres quand j’oublie les paroles de mes chansons ! Ces rendez-vous sont festifs. « Les filles du premier rang » c’est aussi pour conjurer le sort, pour effacer la crainte qu’un jour il n’y ait plus personne, plus que ma mère pour m’applaudir !
« J’aime autant « Bruel » que « Brel ». J’y puise seulement des plaisirs différents. »
Le JSL : Dans cet album comme dans le précédent, vous faîtes la part belle à la mélodie, on peut chanter à tue-tête vos chansons. Vous n’hésitez pas à affirmer votre admiration pour des chanteurs populaires comme Enrico Macias ou Jean-Jacques Goldman dont vous reprenez respectivement « le mendiant de l’amour « et « là-bas » ou encore pour Didier Barbelivien. Votre interprétation de « Elle » dans « Chabada » est d’ailleurs loin d’être passée inaperçue !
Mickaël Miro : Quand on aime chanter comme j’aime le faire, c’est plus facile d’interpréter du Goldman, du Barbelivien, ou du Cabrel que du Gainsbourg. Ce qui ne change en rien mon admiration pour l’œuvre de Gainsbourg. En fait, j’aime autant « Bruel » que « Brel ». Je ne vois pas pourquoi j’aurais à choisir. J’y puise seulement des plaisirs différents. Ce qui me plaît au-delà de tout c’est de mettre ma voix en péril sur scène quand je reprends les chansons des autres, d’être sur la corde raide, d’aller accrocher les aigus de Jean-Jacques Goldman, de réaliser cette prouesse. ».
Michaël Miro, chante l’amour, l’enfance disparue et l’amitié brisée et son bonheur contagieux s’attrape par le cœur… Après un show case au Centre Leclerc de Montceau samedi dernier, c’est peu dire que l’on attend l’artiste sur une scène de Saône-et-Loire !
Source : http://www.lejsl.com/edition-de-montceau-les-mines/2013/04/19/mickael-miro-le-sourire-comme-etendard?image=8558F1CD-5B82-4B45-91E2-9E2A7FCCAE9D
SmileTime- Jolie Libellule
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