itw MonsieurPotins.com mars 2013

Récemment, j’ai eu le plaisir d’interviewer Mickael MIRO. Nous avons parlé ensemble notamment de son prochain album qui sort le 25 mars. A la fin de l’interview, Mickael a pris sa guitare et m’a fait entendre un petit morceau de son 2e album… Vous êtes nombreux à avoir aimé son premier album « Juste comme ça » et vous avez sûrement encore dans la tête son tube « l’horloge tourne » avec le célèbre « dam dam déo… ». Vous devriez ne pas être déçu du second album, je peux vous l’assurer.




Monsieur Potins et Mickael Miro

Voici l’interview en intégralité :

Ton 1er album, « Juste comme ça » a bien marché. Tu as aujourd’hui pas mal de fans.
Est-ce que ce succès ne te rend pas un peu nerveux pour la sortie du 2e album ?
Si si, j’ai des tocs (Rires). Je suis nerveux parce que j’aime tellement ce que je fais depuis trois ans que je n’ai pas envie que ça s’arrête. La musique, c’est fragile. J’ai conscience de la chance que j’ai et en même temps, je suis le plus heureux du monde quand je suis sur scène donc j’ai envie que ça continue. Sortir un deuxième album, c’est donner la preuve ou non qu’on est au bon endroit au bon moment. Mais comme c’est un album collectif, dont je suis très fier, ce stress est partagé. C’est donc plus facile à gérer.

Quelles différences y-a-t’il entre le 1e et le 2e album ? J’imagine qu’il y a une évolution de style peut-être ou d’état d’esprit ?
Sur le deuxième album, je crie encore plus fort que je suis un enfant de la variété. Et c’est vrai, j’ai appris à chanter avec Elthon John, avec Jean-Jacques Goldman, avec Patrick Bruel, aussi avec Jacques Brel. Mon univers, je l’ai construit en digérant ces univers. Mon deuxième album est encore une fois un album de variété française. Mais il y a une évolution. J’ai pris confiance en moi, ma voix est sans doute plus présente, j’ose des arrangements peut-être plus rock, plus électriques, parce que j’ai écrit toutes ces chansons en tournée. Et il y a des collaborations qui vont surprendre je pense. Il y a quelques chansons à voix dans ce deuxième album, dans lesquelles j’essaye d’explorer vraiment toute ma palette vocale.

Tu as écrit tes nouvelles chansons pendant ta dernière tournée ?
J’ai composé beaucoup de chansons avec Cyril Tarquiny qui est mon guitariste. Pendant la tournée, on était tout le temps ensemble, c’était donc super pratique, ça nous permettait d’avancer plus vite. Pour écrire, il faut aussi parfois s’isoler. Il faut qu’il y ait une rupture avec le quotidien pour se concentrer. Moi qui suit papa, c’est très compliqué, je n’arrive pas à écrire chez moi.

Sans dévoilé à l’avance tout l’album…. J’imagine qu’il y a au moins une chanson un peu plus personnelle que les autres…. ou une chanson préférée ? Laquelle ?
Il y a 3 chansons qui me viennent à l’esprit. La première c’est « sans faire de vagues », que j’ai écrite et composée à 100 %, qui parle de rupture, pas de rupture amoureuse mais de rupture en amitié. C’est une expérience réelle qui m’a laissé beaucoup de séquelles. Je me souviens, j’ai écrit cette chanson en une nuit, j’étais énormément déçu. C’est une chanson qui me colle à la peau. Il y a aussi le titre « ma pétition », qui est la pierre angulaire de l’album qui s’appelle « le temps des sourires » parce que c’est une pétition pour le port des sourires obligatoire. Une chanson que j’ai écrite avec Lionel Florence. C’est totalement du second degré. L’objectif est que les gens veulent signer la pétition à la fin de la chanson. La troisième, c’est le « temps des sourires », c’est une chanson très nostalgique sur le bon vieux temps des sourires, le temps où certains absents étaient encore présents. Je pense à mon grand-père par exemple, Miro. C’était l’époque de l’adolescence, de l’insouciance. Ce bon vieux-temps là m’obsède, et surtout les albums photos qui permettent de replonger au « temps des sourires ».

Il y avait un duo dans le 1e album (« Juste comme ca » avec Natasha St Pier), et il y aura 2 duos dans le prochain (« Là-Bas » avec Chimène Badi et « Le mendiant de l’amour » avec Enrico Macias). Pourquoi ?
Parce que j’adore les duos. Je suis le premier à regarder la télé dès que deux artistes se croisent le temps d’une émission et revisitent un titre. J’adore ça ! Parce que, quand face à toi il y a un autre interprète, il y a du répondant et ça c’est intéressant.

Tu connais Chimène Badi depuis quelques années puisque tu as été stagiaire pour sa maison de disque qui est la tienne aujourd’hui…. Comment vous êtes-vous retrouvé pour ce duo ?
Chimène a juste eu encore ce réflexe à la con de me demander un café en arrivant (Rires). Non plus sérieusement, les retrouvailles se sont super bien passées, j’adore Chimène. Au début, on devait se retrouver pour interpréter le titre « Là-Bas » sur « Génération Goldman » mais les maisons de disque ne se sont pas entendues. C’est comme ça. On l’a chantée quand même sur TF1 pour une soirée spéciale Goldman et notre duo m’a tellement plu et à tellement plu au public que du coup, j’ai décidé de l’intégrer à mon prochain album.

Comment s’est passée ta rencontre avec Enrico Macias ? Pourquoi ce duo ?
C’est très simple, j’ai fait partie des heureux élus qui ont été invité avec lui à revisiter certaines de ses chansons. J’adore les chansons d’Enrico et notamment « les mendiants de l’amour ». C’est une chanson, un texte que j’aurais voulu écrire. Ça colle parfaitement à mon univers. C’est un titre que je chante en concert, c’est dans mon répertoire. Avec Enrico, on l’a revisité avec des sons pop et folk. Moi je trouve ça top !

Une tournée est prévue à partir d’avril avec un passage par La Cigale à Paris.
Lors de la premère tournée, tu donnais ton numéro de téléphone au public se qui te permettait d’échanger en direct avec lui. Que vas-tu faire d’ (aussi) original pendant la 2e tournée ?
Déjà l’objectif d’avoir donné mon numéro pendant la 1e tournée était de créer une bulle d’improvisation tous les soirs. Grâce à ça, chaque concert de la tournée était différent. Musicalement, on ne peut pas véritablement improviser, donc j’avais trouvé cette idée car je ne supporte pas l’idée que tous les concerts se ressemble. Et pour la prochaine tournée, j’ai déjà mon idée pour rendre chaque concert unique. Je peux te donner quelques indices ; trois indices en fait : sourire, photo et altitude.

Tu as déjà pas mal de fans et certains aimeraient suivre ton exemple.
Quel(s) conseil(s) pourrais-tu donner à ceux qui aimeraient faire de la musique ?
Il y a toute une période où il faut se trouver. Il faut essayer plusieurs choses : écrire, composer, faire des rencontres. Tu es ton seul moteur et de ça il faut en avoir conscience. Il faut se trouver musicalement et c’est quand on s’est trouvé qu’on a une vraie chance, je pense, de trouver des collaborateurs, une maison de disque qui va te signer pour ce que tu es. Si ça ne se passe pas dans ce sens là, je crois que c’est plus compliqué.


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Merci