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Mickaël Miro a cartonné avec son premier album « Juste comme ça » et vous connaissez par coeur le tube « L’horloge tourne (Dam Dam Deo) ». Après une grande tournée triomphale, Mickaël est de retour avec « La vie simplement », premier extrait de son deuxième album « Le temps des sourires » qui doit sortir le 25 mars prochain. Nous sommes partis à la rencontre de cet artiste généreux, sympathique et surtout talentueux.

JustMusic.fr : Ton premier album « Juste comme ça » a rencontré un énorme succès (disque de platine), peux-tu nous faire le bilan de ce premier opus ?

Mickaël Miro : Le bilan c’est un peu le titre de mon nouvel album « Le temps des sourires » car ces trois dernières années j’ai récolté des tonnes de sourires. Jamais je n’aurais imaginé tout ce qui m’est arrivé… J’ai fait ma première tournée et j’ai pu rencontrer mon public. Lors de ces concerts, je me suis rendu compte que les gens étaient heureux et que ma musique se partageait. C’était très important pour moi et ça tu ne peux jamais le savoir avant de le vivre. C’est un rêve d’enfant car, même si je n’ai pas eu envie de faire de la musique toute ma vie, j’ai toujours aimé chanter. C’est le bilan rêvé car jamais je n’aurais espéré plus, je suis tellement été étonné par tout ce qui ce passe et j’en profite.

JustMusic.fr : Le single « L’horloge tourne (Dam Dam Deo) » est aujourd’hui un tube, pourquoi selon toi a-t-il autant plu au public ?

Mickaël Miro : C’est compliqué mais c’est toujours plus facile de commenter le match maintenant qu’on a le résultat. Je garde en mémoire surtout cette période qui a duré au moins un an où ma maison de disques et toute mon équipe se sont battues auprès des radios pour qu’on la joue. Je me souviens aussi que l’abri bus du clip nous a aussi beaucoup aidés. C’est aussi la passion, la foi d’une équipe, la foi d’un chanteur car je suis passionné par ce que je fais et ensuite ça fonctionne car c’est une chanson universelle. Il y a des onomatopées dans le refrain qui fait que ça reste dans la tête, c’est comme ça… c’est le destin d’une chanson.

JustMusic.fr : Ton deuxième album « Le temps des sourires » sera disponible le 25 mars, comment te sens-tu ?

Mickaël Miro : Je vais être honnête avec toi je suis très stressé (sourire). Je me suis juré d’être détendu comme pour le premier car à l’époque personne ne m’attendait. Aujourd’hui, j’ai la pression car je n’ai pas envie que l’aventure s’arrête et j’ai hâte de voir si mes nouvelles chansons vont plaire au public que j’ai rencontré ou encore à d’autres gens. J’espère aussi que ça va te plaire et que, le temps d’une interview, les gens auront compris les messages que j’ai voulu transmettre.

JustMusic.fr : Ou as-tu puisé l’inspiration pour écrire de nouvelles chansons ? Est-ce que ça a été plus difficile que pour ton premier album ?

Mickaël Miro : Non, tout s’est fait naturellement et je suis encore très connecté avec mon quotidien et avec celui des gens que j’aime. Je suis très ouvert sur la vie et c’est en ça que ce deuxième album est quand même une continuité. On pourrait parler de chaque chanson mais je pense à l’album qui s’appelle « Le temps des sourires », je pense à cet étendard parce que j’aimais bien ce titre qui a une double casquette. C’est à la fois le sourire du public et celui de ma fille, car je suis un jeune papa, et en même temps la nostalgie du bon vieux temps, de l’adolescence, de l’insouciance, des albums photos… c’est un album qui parle de ma vision de la vie. C’est également un disque où j’ai beaucoup collaboré, on retrouve la vision de Lionel Florence, de Jacques Veneruso, de Sorel… c’est à la fois un album très personnel mais en même temps c’est le fruit d’un vrai travail d’équipe. Je pense aussi à Christophe Battaglia le réalisateur, à Cyril Tarquiny mon guitariste avec qui j’ai composé beaucoup de chansons, on est tous main dans la main en attendant le 25 mars (sourire).

JustMusic.fr : Comment se sont passées les séances d’enregistrement en studio ?

Mickaël Miro : Tout s’est très bien passé et il y avait une ambiance de marseillais car Christophe et Cyril sont originaires de Marseille (sourire). On était en banlieue parisienne, dans un studio convivial, et on s’est vraiment mis dans une bulle de créativité et c’était des conditions rêvées pour écrire, composer et enregistrer.

JustMusic.fr : Le premier extrait est le titre « La vie simplement », quels sont les premiers retours ?

Mickaël Miro : Ils sont plus que positifs et c’est une chanson qui est déjà sur les lèvres de beaucoup de gens. Le titre a eu droit à son clip aussi et c’était important car on est une génération où on a besoin de la télévision pour faire parler la musique. Les gens ont pu découvrir la thématique de l’album à travers le thème de cette chanson qui est très positif car je l’ai pensé en l’écrivant. Il y a aussi cette excitation où ça commence à tourner et que les gens se posent sur le texte. J’ai énormément de chance car les radios la jouent beaucoup et tu sens qu’elle plait.

JustMusic.fr : Tu es très proche de ton public et tu as organisé un concours de photos, peux-tu nous en parler ?

Mickaël Miro : J’avais besoin de donner rendez-vous à mon public pour ce deuxième album autour du sourire et du jeu car c’est plus sympathique. Les personnes qui me suivent sont aussi très créatives et j’ai été tellement surpris par toutes ces photos autour de mon logo. J’ai reçu tellement de choses originales que je me suis dit qu’il fallait lancer un concours. Chaque semaine, les gens doivent envoyer une photo avec un sourire sur une thématique. Finalement, c’est peut-être un prétexte pour garder contact avec tous ces internautes que j’ai l’impression de connaître maintenant. Il n’y a rien de plus agréable que de jouer quand on est entre amis

JustMusic.fr : Tu as même dédié une chanson à ton public féminin « Les filles du premier rang ».

Mickaël Miro : Effectivement, j’ai voulu remercier ces personnes qui se lèvent très tôt pour venir me voir des quatre coins de la France. J’ai voulu montrer qu’on était connectés le temps d’une journée avec ce premier rang. Je dis dans la chanson « Un pas de plus et moi je suis dans leur bras, un pas de plus et elles sont sur scène avec moi ». C’est aussi une chanson sur l’incertitude et la peur que tout s’arrête du jour au lendemain… est-ce qu’il y’aura toujours des gens assis comme ça au premier rang et est-ce que ceux des rangs d’après se rapprocheront de plus en plus jusqu’à ce que le concert devienne une danse immense ?

JustMusic.fr : Quelle est la plus belle preuve d’amour que tu aies reçu du public ?

Mickaël Miro : Ce qui me touche le plus, c’est cette fidélité et cette générosité que mes fans ont. Ce n’est pas donné à tout le monde de dire « Je t’aime »… mon public me le dit très souvent et c’est très touchant. Je mets beaucoup de cœur à l’ouvrage mais je n’en espérais pas tant.

JustMusic.fr : Tu as posté une photo de toi et Chimène Badi en studio il y a quelques jours, de quoi s’agit-t-il ?

Mickaël Miro : On s’est rencontrés en studio pour prendre le thé et, comme je l’ai trouvé très belle, je l’ai prise en photo (rires). On a enregistré « Là-bas » de Jean-Jacques Goldman, un titre que l’on avait interprété lors d’une émission de télévision. Les gens ont tellement aimé ce duo et on a pris tellement de plaisir à la chanter qu’on a décidé de l’enregistrer. Tu connais mon rapport à Jean-Jacques Goldman, un artiste qui m’a donné envie de faire ce métier. Du coup, vous découvrirez ce duo sur mon album le 25 mars prochain.

JustMusic.fr : Tu repartiras en tournée dans quelques mois, maintenant que tu as plus de chansons, comment va se faire le choix des titres ?

Mickaël Miro : On va retirer quelques chansons du premier album mais on va interpréter toutes celles du deuxième. Ce sera difficile de choisir mais c’est génial de pouvoir décider des titres qui composeront ce nouveau spectacle. Il faudra voir quels sont les dénominateurs communs entre ces deux albums et comment faire pour donner une nouvelle vie aux anciens morceaux sans être répétitif. C’est vraiment ce que je préfère le plus : trouver l’ordre des chansons et raconter une histoire. C’est tellement bon de pouvoir le faire et j’ai hâte de retrouver les gens pour leur présenter mon nouveau spectacle.

JustMusic.fr : Sur ta tournée précédente tu donnais ton numéro de téléphone, que vas-tu faire cette fois ?

Mickaël Miro : On a une idée très forte qui va permettre, je pense, de marquer le coup et de faire que chaque soir soit unique. Pour le découvrir, il faudra venir au spectacle (sourire).

JustMusic.fr : On sait que tu as été stagiaire dans ta maison de disques actuelle, si on t’avait dit à l’époque que tu signerais un contrat d’artiste avec eux, qu’aurais-tu répondu ?

Mickaël Miro : Oui, parce que j’ai toujours cru en ma musique et aussi car ce n’était pas innocent de ma part d’avoir fait un stage chez Universal (sourire). J’ai toujours eu de l’ambition et je n’ai jamais rien lâché car c’est ce que je savais faire le mieux. Bien sûr que, plus d’une nuit, j’ai été habité par le doute et il m’aura fallu plus de dix ans pour revenir dans cette maison de disques en tant qu’artiste.

JustMusic.fr : Quels conseils pourrais-tu donner à un jeune qui souhaiterais percer ?

Mickaël Miro : Je dirais que tout est possible et qu’avec une guitare à la main, comme dirait Jean-Jacques Goldman, il ne faut avoir peur de rien. Je me revois en train d’écrire dans ma cuisine et, trois ans après, le titre a été repris par les Enfoirés. Je crois que c’est une histoire de chanson et qu’il faut d’abord se trouver soi-même avant de trouver sa maison de disques. Il faut être signé pour les bonnes raisons et ensuite trouver le public pour les bonnes raisons également.

JustMusic.fr : En parlant des Enfoirés, pourquoi n’as-tu toujours pas intégré la troupe ?

Mickaël Miro : C’est comme une armée où il y a des soldats qui partent au combat et d’autres qui restent en réserve. Hélas, le combat contre la pauvreté est une guerre qui est immuable et il faudra toujours des soldats. Je serai le premier à dégainer ma voix pour ça. Je crois qu’il faut que chaque chose se fasse et j’ai déjà beaucoup de chance avec tout ce qu’il se passe autour de moi. Les Enfoirés ne sont pas une fin en soi et, à ma manière, j’y participe car ils ont chanté « L’horloge tourne ».

JustMusic.fr : As-tu un dernier mot à adresser à ton public ?

Mickaël Miro : Mon public sait déjà pratiquement tout de moi. J’ai l’impression de me confier et de me déclarer totalement fou de lui un peu plus avec ce deuxième album. Tout ce que j’ai à lui dire se trouve dans les remerciements et à travers ces nouvelles chansons. J’espère qu’il sera au rendez-vous…

Vincent KHENG (Just Music) 20 février 2013

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