Au Splendid à Lille le 31/03/2012

Mickaël Miro, à Lille : « Créer, chaque soir, des moments uniques »

Lancé par le tube « L'horloge tourne » et son gimmick « Damdamdéo », « Juste comme ça », son premier album, s'est écoulé à plus de 100 000 exemplaires. Porté par le succès, Mickaël Miro entend profiter d'une tournée pour rendre la pareille à son public.

PAR ROMAIN MUSART


Même si l'on croit en son projet, est-on préparé à un tel succès ?

« Je vais être honnête, j'en ai toujours rêvé. Cela fait dix ans que je fais de la musique et je n'ai jamais cessé de croire, au fond de moi, en mes chansons. J'ai toujours senti qu'elles rencontreraient, à un moment, un public. C'est ce qui m'a fait tenir. Mais je dois aussi avouer que tout ce qui s'est passé, ces deux dernières années, va au-delà de tous mes rêves. Et de me dire que 100 000 personnes se sont levées un matin en se disant qu'elles allaient acheter l'album de Mickaël Miro, je trouve ça dingue ! » Cela vous met une certaine pression pour votre première tournée... « Oui, j'espère être à la hauteur. C'est pour ça que j'essaie de travailler un vrai spectacle en concert. Je me rends bien compte qu'on demande aux gens d'acheter un album, puis une place de concert. Cela représente beaucoup d'argent. Alors, je me dois de donner beaucoup, même si je n'ai qu'un seul album.

» Dans votre premier titre « L'Horloge tourne », vous dites rêver d'arrêter le temps. Le souhaitez-vous encore aujourd'hui ?

« Quand on vit des moments exceptionnels au quotidien, on pourrait avoir envie d'arrêter le temps. Mais je suis tellement curieux de voir ce qui arrivera le lendemain... » Qu'exprime le titre de votre album, « Juste comme ça » ? Un projet sans prétention ?

« Mon album n'est fait que de premières chansons, que je traînais depuis sept ou huit ans. Au moment où je les ai écrites, je ne savais pas ce qu'elles allaient devenir. Ça n'allait pas plus loin. Personne ne m'attendait au moment de l'écriture. Et je n'intellectualisais pas chaque mot. C'était des chansons juste comme ça... » Juste comme ça, et après on verra... « Oui, je pense qu'il faut toujours faire les choses instinctivement. C'est d'ailleurs quelque chose que je devrai garder en tête pour l'écriture du deuxième album. Ce ne sera pas une mince affaire. Pour le premier, j'avais eu dix ans. Là, j'en aurai beaucoup moins. » Comment procédez-vous pour l'écriture des chansons ? Privilégiez-vous d'abord le texte ou la musique ?

« Il n'y a rien de systématique, mais c'est vrai que j'ai besoin d'un minimum de textes, des mots, de quelques phrases fortes ou d'un refrain pour commencer à composer la musique. Je suis incapable de composer en yaourt. » Quels sont les artistes qui vous ont influencé musicalement ?

« Je crois que les vrais déclics se sont produits quand j'étais petit. Je fréquentais une école bilingue où on apprenait à parler anglais en apprenant à chanter les standards de pop anglo-saxonne, d'Elton John, de Michael Jackson... Je les chantais toute la journée. Et puis - je pense que ça transpire dans mon album - il y a Jean-Jacques Goldman. Julien Clerc aussi, et Souchon. Je viens vraiment de cette école-là et je le revendique, même si je suis tout petit à côté de ces géants de la musique. » Quand on parle de Goldman, on pense aussi aux Enfoirés qui, il y a quelques jours, ont repris « L'horloge tourne »... « C'est incroyable, fou. J'ai assisté au spectacle et j'ai pleuré. Je l'ai revu à la télé et j'ai encore pleuré. J'ai été submergé par l'émotion. Je me suis revu en train d'écrire la chanson, d'aller voir les maisons disques, d'y croire... Ça m'a fait repenser à toutes ces années de galère... » Vous dites proposer un vrai spectacle, en concert. Comment y parvenez-vous avec un seul album ?

« Je suis très pipelette. Alors j'adore parler sur scène, à ces gens qui ont acheté l'album et sur lesquels je mets tout à coup un visage.

D'ailleurs, je parle déjà beaucoup avec mon public sur Facebook et Twitter. Et, en concert, j'aime tellement ça que je donne mon numéro de portable. D'un coup, ça crée une bulle d'improvisation. Les gens m'envoient des textos que je lis à voix haute. Je vais même jusqu'à appeler des personnes du public en plein concert. Ça crée, chaque soir, des moments un peu uniques qui permettent de sortir du cadre des chansons, des arrangements et des enchaînements. » Et ça fonctionne bien ?

« J'ai l'impression d'être vraiment connecté avec le public et qu'il sort du concert avec la banane. Ça, c'est mon objectif numéro un et ça semble bien fonctionner, oui. » •

Samedi 31 mars, à 20 h, au Splendid, 1, place du Mont-de-Terre à Lille. 25 E.

Source : http://www.lavoixdunord.fr/Locales/Metropole_Lilloise/actualite/Secteur_Metropole_Lilloise/2012/03/26/article_mickael-miro-a-lille-creer-chaque-soir.shtml

Merci Aurélie

Gracias
ça promet ce show !

Ca c'est sur ça fonctionne !! On ressort avec le SMILE longue durée !! ;P

quelques photos d'une "splendid" soirée
pour les 103 autres (j'ai toujours beaucoup de mal à me limiter) rendez-vous ici:

http://www.flickr.com/photos/comateen80/sets/72157629373210774/

Merci Delphine ! Tu étais placée où ?

j'étais contre le mur à droite de la scène, niveau 3/4ème rang

Merci Delphine elles sont sublimes

Merciii !! C'était un SUPER concert !!

D'accord, très jolies photos en tout cas